Et si on bricolait une petite table de mixage ? C’était un projet proposé au camp Amuscience, et j’y avais participé. À l’époque, je ne comprenais pas très bien les composants de base comme les capacités, les transistors et les amplificateurs opérationnels, mais pourtant j’avais largement adhéré à ce petit projet. Laurent, l’animateur, nous avait proposé de réaliser chacun une petite table de mixage comprenant une entrée suivie directement d’une amplification et d’une sortie. On rajoute en plus un réglage du volume, un témoin de saturation du son, et si possible un réglage des basses. Le projet n’aura malheureusement pas vraiment abouti, par manque de temps et la révélation des PCB à l’acide qui ne s’était pas bien passée.
En rentrant chez moi, j’étais très motivé par l’idée d’en refaire une tout seul. Elle aurait quelques caractéristiques supplémentaires : un switch pour passer du mode casque au mode haut-parleur, trois entrées (ordinateur, MP4 et autre), et elle serait sur batterie. L’investissement dans des potentiomètres de 100 kOhm a été nécessaire ; je me fournissais chez Mantec, le magasin d’électronique namurois.
Le circuit était vraiment rudimentaire. L’alimentation ne servait qu’à allumer les LEDs des canaux puisqu’il n’y avait pas d’amplification. Des capas de découplage étaient quand même présentes pour éviter les bruits parasites, mais la superposition des signaux se faisait sans traitement, juste en soudant les fils entre eux. Il y avait énormément de faux contacts, mais le circuit marchait globalement.
Le boîtier était fait en plexiglas poncé et assemblé à la colle chaude. J’accordais beaucoup d’importance à l’esthétique.