Avions RC, la suite

De retour avec un petit billet pour vous montrer la suite de mes modèles RC ! Retour en enfance en regardant « Plane », les célèbres films pour enfants de Disney avec le fameux épandeur Dusty ! Je craque et je décide d’en construire un, mais le mien sera motorisé et devra voler !

Sur internet on trouve un peu partout des modèles pour réaliser Dusty, voici quelques sources :

Merci aux différents auteurs ! le mélange d’un peu tout et une nouvelle technique m’ont permis de commencer. La construction débute par l’achat d’un panneau de polyuréthane d’une épaisseur de 5 cm. Le fuselage est tracé au marqueur et ensuite découpé à chaud. On enchaîne directement sur une grosse mise en forme au cutter.

Taillage du fuselage dans la masse.

Après quelques minutes de ponçage et des crasses dans tout mon atelier, on aboutit à un fuselage très solide, très compact, avec une forme extrêmement proche de la réalité. Cette technique permet d’imiter facilement presque n’importe quelle forme.

Fuselage terminé après poncage.

On s’attaque à l’aile en dépron blanc de 3 mm ; 2 morceaux de jonc carbone sont là pour rigidifier l’aile. Un petit dièdre sera présent pour assurer la stabilité. La réalisation est très simple. Jugez par vous-même sur la figure 3.

L’aile pas encore repliée.

Les différents stabs seront faits en dépron de 6 mm, blanc tout simplement. Après un petit passage sur la balance, je me rends compte que Dusty est déjà très lourd. Le fuselage est trop rempli de matière inutile. J’entreprends de l’évider au cutter, mais impossible de faire quelque chose de propre. Pour y remédier, je sors le chalumeau de cuisine. Il est évident que ce sera beaucoup plus propre ! Je recommande de faire ce genre d’opération en extérieur, les vapeurs ne sont pas très agréables à respirer. Concrètement, Dusty est percé de partout, il a perdu presque 100 g. Pour l’aspect esthétique, mais surtout pour boucher les trous, un petit entoilage au papier kraft et colle à bois s’impose sur certaines zones.

Entoilage fini, le fuselage est prêt, le moteur est déjà posé et une partie de l’électronique aussi.

J’investis dans de la peinture acrylique orange et dans une bombe de peinture blanche. J’avais vu un peu court, et j’ai dû utiliser de la peinture pour murs que j’avais en stock pour finir le blanc… Heum heum… Je lui greffe un train d’atterrissage sympa, et quelques réglages après Dusty a déjà fière allure !

Dusty prêt à affronter le ciel.

Petit démarrage au lancer main, les premiers mètres sont sympas, mais on sent que Dusty est extrêmement lourd pour sa surface alaire ! On parle de 13 dm² pour 668 g ! Soit 31 g/dm², quel pavé… Un petit coup d’aileron pour négocier un virage, et Dusty tombe en vrille. Mauvais pilote ou avion mal réglé ? Un peu les deux, je pense ! Le couple moteur se détache, et il est temps d’aller en cours, la réparation sera pour le week-end.

En Ardennes avec tout le matériel, la réparation est faite en quelques minutes. Impossible de voler ; tout le fuselage a bougé, et je ne parviens pas à recaler correctement le moteur. Après quelques essais, Dusty finit par se crasher et je n’ai plus trop le courage d’y chipoter. Destin un peu triste pour un tel avion…

Le prochain modèle sera un Stampe F-BAGY. J’en ai déjà un peu parlé dans mon billet sur mes premiers avions RC. Je craque ensuite pour le Mustang P51 et des réalisations beaucoup plus simples que ce cher Dusty !

Je pars donc sur un Mustang P51D en réalisation dite « 3 planches », vous verrez sur la figure 6 (désolé pour la qualité) que le fuselage n’est rien d’autre que des planches de dépron de 5 mm collées les unes aux autres. On creuse ensuite à l’intérieur pour y placer les différents éléments électroniques. Un petit avion sympa, un petit peu lourd, qui volera quelques minutes (seulement). L’hiver approche, et les bonnes conditions de vol se font plus rares…

Mustang P51D V1 en 3 planches.

Remarquez que ni la décoration ni la dérive ne sont présentes sur l’avion. J’essaie d’innover une nouvelle technique de fuselage en dépron de 3 mm, et je refais donc un autre Mustang basé sur des plans similaires.

Mustang P51D V2.

Je suis un peu en manque d’hélice ! Mais Clément me dépannera pour l’après-midi de vol de ce modèle. Vous serez peut-être étonnés de lire que ces modèles ne volent pas beaucoup plus que 2 heures. C’est surtout qu’ils étaient globalement trop lourds avec des vols trop rapides (moins plaisant), et que le construction est moins fastidieuse que leur réparation. Je préfère abandonner une épave pour repartir sur ce que je pensais être une meilleure base. Il est temps d’étudier et de mettre de côté ces avions, mais l’aventure ne s’arrêtera pas là !

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