Caisse à savon

Des années après, je reçois encore régulièrement des mails concernant la caisse à savon que j’avais réalisée. En effet, j’avais mis en ligne quelques explications à propos de sa construction, et sa simplicité avait intéressé pas mal de gens. Encore aujourd’hui, cette page, bien que morte, est référencée sur les moteurs de recherche. Je ressuscite le lien avec ce billet.

J’ai perdu les plans que j’avais faits étant petit, mais la caisse était proportionnée à ma taille. J’avais même un peu de mal à rentrer dedans. Le dossier avait été récupéré chez un loueur de cuistax à Oostende. Les roues avaient suscité beaucoup de réflexion, et mes parents m’avaient fait la surprise de m’offrir 2 « diables ». Les roues étaient parfaites avec une jante, un pneu et déjà des roulements. L’axe central était de 16 mm, offrant pas mal de solidité. L’investissement dans des tiges filetées de 16 et toute la boulonnerie qui allait avec a été primordial.

Les diables d’origine.

Le bois utilisé est 100 % de récupération : un panneau style planche de skateboard pour le châssis, et des planches de contreplaqué pour l’aspect voiture. La colonne de direction est d’un fonctionnement relativement simple mais efficace. Le volant entraîne une tige filetée (16 mm) et elle-même entraîne une bobine. Ces 3 pièces forment la colonne de direction. Sur la bobine est attachée un câble (corde pour ma part), qui s’embobinera de quelques centimètres selon la façon dont est tourné le volant (dans un sens ou dans l’autre). Ainsi le câble, s’embobinant, est tiré d’une extrémité ou d’une autre (toujours selon le sens du volant). Il suffit d’attacher ce câble à quelques poulies pour qu’il déplace l’axe des roues. Une image valant mieux qu’un long discours, vous comprendrez mieux avec la figure 2 :

Colonne de direction.

C’est une technique très connue dans le monde de la caisse à savon ; vous ne devriez pas avoir du mal à trouver d’autres explications. Le système de freinage, lui aussi, était relativement simple. À droite du conducteur se trouvait un levier (manche sur un axe). En le tirant, on tend un câble qui, par le biais de poulie, vient tirer 2 morceaux de bois (également montés sur axe). Ceux-ci viennent donc frotter la roue. Le freinage n’était pas optimal, mais largement suffisant pour freiner l’engin. Il ne serait pas autorisé en vraie compétition de caisses à savon, mais il est efficace pour une utilisation ludique !

Système de freinage en dessous de la caisse à savon.

Notez que chaque roue est indépendante de l’autre. Les axes n’étaient pas capables de tourner dans les essieux.

Quelques photos de la réalisation finale :

Capot avant.
Flanc, arrière et son antenne.
Beaucoup de plaisir à bord de ce véhicule.

Pour une réalisation faite entièrement à la main, sans aucune aide d’un adulte (mis à part certaine découpe à la scie sauteuse), l’engin était relativement solide et tenait assez bien la route. Quel plaisir de se faire remorquer par son père dans une voiture qu’on a construite ! L’engin prenait un peu trop de place dans le garage, et je devenais trop grand pour pouvoir rentrer dedans, je l’ai donc démonté.

Si vous avez des questions plus spécifiques, je vous invite à utiliser le formulaire de contact. Je vous répondrai avec plaisir !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *